Face à la pesanteur et au sérieux du rock en 2017, toute une internationale se vautre dans la nonchalance, voire l’indolence insolente du rock slacker des 90’s. Des Français Johnny Mafia aux Américains Bonny Doon, on brandit les saintes écritures souillonnes de Pavement ou Weezer à la face des peine-à-jouir, des traîne-la-mort du rock triste. […]
Venu de Londres, du rock déconneur à l’énergie contagieuse.
Face à la pesanteur et au sérieux du rock en 2017, toute une internationale se vautre dans la nonchalance, voire l’indolence insolente du rock slacker des 90’s. Des Français Johnny Mafia aux Américains Bonny Doon, on brandit les saintes écritures souillonnes de Pavement ou Weezer à la face des peine-à-jouir, des traîne-la-mort du rock triste. A ce jeu couillon, explosif et salvateur où l’incompétence est loi mais le refrain roi, les Suédois londoniens de Francobollo sont à la hauteur de leur nom : rigolos, dingos, déglingos.
A la prise (crise ?) de tête, ils ont préféré la fête, sous la houlette de l’impeccable Charlie Andrew qui canalise les énergies dans des bombinettes pop contenant, à parts égales, euphorisants, amphétamines et gaz hilarant. A l’image du single Worried Times, qui balaie les tracas sous le tapis, maltraite le gris avec fougue et joie. Le groupe hurle “Good times !” et l’album s’appelle “longue vie, la vie”. Ici, les cafards ne sont pas admis.
(PS : On n’a pas utilisé le mot “branleur”. C’était pourtant tentant.)
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}