Emmanual Da Silva est de retour avec de nouvelles chansons de grâce et de pudeur qui interrompent une longue pause depuis le dernier album.
Quelle aventure (à la Biolay) et quel héritage pourrait revendiquer Emmanuel Da Silva, entraînant l’ouverture de ce sixième album dans une cavalcade baroque où musardent Gainsbourg (Initials B.B.) ou David McWilliams (Days of Pearly Spencer) ? Emballées dans un nu aux papillons signé Elzo Durt (déjà mis à contribution par La Femme), ces douze chansons méritent bien davantage qu’un catalogue de références.
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Tout d’abord, dans la capacité du garçon à enfiler autant de défroques que de refrains : La (jeune) Fille aux mœurs légères ou John McEnroe (un jeu, set et match parfait, pour une vie qui ne le serait pas moins) démontrent que rien de ce qui est humain n’est ici étranger à l’inspiration. Ensuite, parce que le chant, faussement suave mais aussi hypnotique qu’un chat du Cheshire, drape les mélodies d’un souffle fortement identifié. Enfin, car avec Nos vies solitaires et ses rythmes lancinants, le chanteur atteint des sommets : plein de doute, farouche, déterminé, et authentique.
Concerts le 11 octobre à Rennes, le 27 à Brest, le 15 novembre à Toulouse, le 23 à Paris (Trianon), le 20 janvier à Binic.
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