Un étudiant timide immergé dans un trafic de drogue. Une comédie policière consternante.
Ruben, étudiant en droit, s’embarque par amour et pour guérir de sa timidité maladive, dans un trafic de drogue via Amsterdam, qui tourne bien sûr au vinaigre, accompagné de son crush, une dealeuse mystérieuse, et de son meilleur pote, un postado surnommé Durex.
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Il faudra bien de la ténacité aux fans de Radiostars (2012), l’estimé coup d’essai de Romain Lévy, pour fermer les yeux sur les défauts de ce second film à la vue duquel on peine à croire que son réalisateur incarne l’un des espoirs de la nouvelle comédie à la française.
Blagues de prout
Gangsterdam, non content d’enfiler une à une les perles de la comédie d’action (interrogatoires gaguesques et caïds de carnaval), du stoner movie (Amsterdam oblige) et bien sûr du Kev Adams movie (jusqu’à quand le Palmade des 6-13 ans nous fera-t-il son numéro de faux loser décoiffé ?), prend tout juste la peine de se parer de quelques effets de modernité en confiant à Patrick Timsit un rôle de youtubeur, mais ressemble sinon en tous points au pire du rire frenchie période 2000 (La Beuze et consorts) en cachant son manque d’inspiration derrière une avalanche de blagues de prout et de clins d’œil flirtant dangereusement avec l’homophobie.
Gangsterdam de Romain Lévy (Fr., 2017, 1 h 40)
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