Adoubée par Daniel Avery, cette Galloise de 29 ans sort un premier album electro… et hyper beau.
“Je trouve le rangement par genres, dans les magasins de disques, très agaçant”, lâche Kelly Lee Owens, une présence si agréable qu’on ne se lasse pas de l’écouter discourir sur la vie.
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Kelly Lee Owens célèbre la fluidité dans les bacs comme sur son premier album, un émouvant mélange d’ambient et de techno qu’elle caresse d’une voix pop-folk, celle qu’elle faisait vibrer dans les chorales du pays de Galles d’où elle est originaire. Celle aussi qui résonne sur Drone Logic de Daniel Avery, rencontré chez le disquaire londonien Pure Groove où elle travaille.
Rendu aquatique
Kelly Lee Owens enregistre toutes sortes de sons (escalators, oiseaux, essuie-glaces) et les retravaille, avant de les tisser entre ses beats de club. Le rendu aquatique est d’une poésie en clair-obscur. Parfaite pour s’abstraire de cette dictature de la temporalité qu’elle exècre.
album Kelly Lee Owens (Smalltown Supersound/La Baleine)
concerts le 20 avril 2017 à Paris (Badaboum) et le 11 juin 2017 au bois de Vincennes (We Love Green)
lire l’entretien complet avec Kelly Lee Owens
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