Les toujours jeunes Anglais signent un disque de pop épique – de la Bombay bé. Critique et écoute.
Malgré une moyenne d’âge qui ne dépasse pas le quart de siècle, les membres de Bombay Bicycle Club affichent déjà un beau palmarès : quatre albums en cinq ans, dont ce So Long, See You Tomorrow, qui continue de placer les quatre Londoniens du côté obscur de la force. Ici, l’indie-rock est chamboulé, déstabilisé, voire maltraité, il ne parle pas la langue pop officielle du royaume de la Queen, mais le langage plus complexe de Prince.
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Nourri de voyages en solitaire à travers les Pays-Bas, l’Inde, la Turquie et le Japon, le songwriter Jack Steadman a enfilé la casquette de producteur et imaginé un disque vaste et sans frontières, où les guitares côtoient les samples, les beats et les chœurs d’inspiration exotique. Plus proche de We Have Band et Yeasayer que des Arctic Monkeys, la musique de Bombay Bicycle Club invite aujourd’hui à la danse (Carry Me), à la transe (Come to), voire au voyage : Feel s’inspire d’une mélodie de charmeur de serpents extraite du film de Bollywood Nagin. Embarquement conseillé.
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