Après s’être avalé toutes les saisons de « Breaking Bad », l’acteur britannique Anthony Hopkins a écrit une lettre à Bryan Cranston, qui joue Walter White dans la série, pour lui faire part de son admiration.
On est tous le fan de quelqu’un. Preuve en est l’e-mail passionné envoyé par l’acteur britannique Anthony Hopkins à un autre acteur, américain cette fois, Bryan Cranston, alias Walter White de la série culte Breaking Bad. Après s’être enfilé toutes les saisons de la série qui a pris fin le 29 septembre dernier en deux semaines, Hopkins a éprouvé le besoin de déclamer sa flamme et a tout simplement envoyé un mail à Bryan Cranston (chose que tous les fans ne peuvent pas faire…).
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La chose aurait pu rester confidentielle si Steven Michael Quezada, qui joue Gomez dans la série, n’avait posté le texte sur son profil Facebook (avant de le retirer, mais trop tard pour tous les petits malins – comme le Time – qui ont réalisé des captures d’écran).
Dans son mail, Hopkins assure n’avoir « jamais rien vu de pareil » et qualifie la série de « brillante« . Quant à la performance de Bryan Cranston, il la décrit comme le « meilleur jeu d’acteur qu’il ait jamais vu« . Et d’ajouter, visiblement très enthousiaste :
« Je sais qu’il y a beaucoup de fumée sans feu et de merde dans ce business, et j’ai en quelque sorte perdu confiance en tout. Mais votre travail est spectaculaire – absolument ébouissant. Ce qui est extraordinaire, c’est le pur pouvoir de tout le monde dans la production toute entière. Qu’est ce que c’était ? Cinq ou six ans à la réalisation? La façon dont les producteurs (dont vous), les scénaristes, les réalisateurs, les cinématographes… tous les départements – casting, etc. sont parvenus à garder une discipline et un contrôle du début à la fin c’est (ce mot trop utilisé) grandiose. »
Anthony Hopkins va même jusqu’à comparer Breaking Bad à certaines pièces de Shakespeare : « Ce qui avait commencé comme une comédie noire a traversé un labyrinthe de sang, de destruction et d’enfer. C’était comme une grande tragédie jacobienne, shakespearienne ou grecque. »
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L’acteur conclut sa tirade en demandant à Bryan Cranston de transmettre son admiration aux autres acteurs, citant notamment Anna Gunn, Dean Norris, Aaron Paul, Betsy Brandt, R.J. Mitte, Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Steven Michael Quezada, en précisant « la liste est infinie« . « Ce type de travail/art est rare, et quand il surgit de temps en temps, comme dans ce travail épique, il redonne confiance. Vous et l’ensemble du casting êtes les meilleurs acteurs que j’aie jamais vus », écrit-il à la fin.
Si l’authenticité du texte a au départ été mise en doute, elle a depuis été confirmée au Huffington Post par des porte-paroles d’Hopkins, et à Buzzfeed par l’agent de l’acteur. Pas de doute donc : Hopkins est bel et bien gaga de Breaking Bad.
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