Rares sont ceux qui sauraient mettre un visage sur ce nom, encore moins une voix. Car s’il occupe en masse les studios et les scènes rarement le devant de celles-ci depuis une vingtaine d’années en qualité de guitariste auprès de Zappa (qui l’a découvert), Bowie, King Crimson, Talking Heads ou Nine Inch Nails, […]
Rares sont ceux qui sauraient mettre un visage sur ce nom, encore moins une voix. Car s’il occupe en masse les studios et les scènes rarement le devant de celles-ci depuis une vingtaine d’années en qualité de guitariste auprès de Zappa (qui l’a découvert), Bowie, King Crimson, Talking Heads ou Nine Inch Nails, Adrian Belew demeure paradoxalement un secret bien gardé. Pourtant, il publie, avec une constance exemplaire, des albums solo à mille lieues de la soupe indigeste d’ordinaire servie par ses confrères instrumentistes. Sur Op zop too wah, on ne côtoiera à une ou deux transitions instrumentales près que des pop-songs bien élevées aux refrains séduisants, évoquant plus volontiers les acrobaties d’XTC que les pignolades de Steve Vai. Sa voix haut perchée, poursuivie par de singulières et intrigantes percussions, y chante les vicissitudes du quotidien, avec une légèreté de ton réjouissante. N’attribuer à cet homme que la médaille du mérite, pour bons et loyaux services, serait insultant. Mais on connaît l’ingratitude du rock.
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