Sans Hexstatic, les dictées magiques et les mange-disques de nos enfances orange ne seraient que de très vagues souvenirs. Mais sans cette imagerie ludique, le son d’Hexstatic n’aurait probablement pas été aussi inspiré. Emergé de la scène électronique londonienne à l’aurore des années 90, ce duo (Suart Warren Hill et Robin Brunson) de vidéo-jockeys a […]
Sans Hexstatic, les dictées magiques et les mange-disques de nos enfances orange ne seraient que de très vagues souvenirs. Mais sans cette imagerie ludique, le son d’Hexstatic n’aurait probablement pas été aussi inspiré. Emergé de la scène électronique londonienne à l’aurore des années 90, ce duo (Suart Warren Hill et Robin Brunson) de vidéo-jockeys a misé son existence erratique sur une fusion sensorielle œil/oreille, dont on retiendra cette singulière collaboration aux côtés de Coldcut pour Greenpeace via la démente trilogie audiovisuelle Natural Rhythms.
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Leur art multimédia explose en 2000 lors de la sortie de Rewind, premier album doublé d’un CD-Rom sur Ninja Tune avant, trois ans plus tard, la consécration avec un mix Listen & Earn dans la prestigieuse série « Solid Steel ». Aujourd’hui, Hexstatic rapplique avec un nouvel album/DVD : le très éclectique Master-View s’écoute comme il se mate. Comme il se marre. Avec les lunettes 3D rouge et bleu style « Freddy, le retour ». Faisons-nous gaiement latter à Pong sur le tempo bleepé d’Extra Life, claquons des nageoires sur les funky-beats de Chase Me et gobons des drogues sur l’instrumental psyché de Telemetron. Une petite transition abstract hip-hop (L-Virata), une tuerie rap pacifiste (Distorted Minds), un quelque chose de tribal (Salvador)? Et la beauté est à portée de tympans.
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