Une disciple de Lana produite par le leader de Passion Pit.
On a raté une info cet été ? Lana Del Rey a démissionné de son poste de grande pythie de la mélancolie baba west-coast ? Elle a été mutée ? Azimutée ? Comment expliquer autrement la pluie de lettres de candidatures où les postulantes, voire les pustuleuses, se font plus Lana que Lana, minaudant à vide des chansons qui ne possèdent ni les épines, ni la grâce lugubre, ni les refrains accablant de l’Américaine ?
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Loin de ce petit jeu des vanités et ambitions tocardes, la Californienne Ryn Weaver impressionne par le désordre, l’agitation mais aussi la suavité d’une musique toujours accrocheuse, produite en partie par le leader de Passion Pit. Il y a du Lana Del Rey dans cette morosité, cette langueur, cette façon de faire fredonner sous la menace ; mais une personnalité s’est déjà imposée, en quatre chansons seulement. West Coast, the place to be.
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