Jusqu’à présent, les deux trublions de Greens Keepers étaient un peu les Jackass de la house : des skaters destroy, distributeurs automatiques de gags illuminés sur le dance-floor ? leur Low and Sweet, avec son sample obsédant de Django Reinhardt. Ce swing ahuri a disparu de ce second album, mais pas les cascades, les gags […]
Jusqu’à présent, les deux trublions de Greens Keepers étaient un peu les Jackass de la house : des skaters destroy, distributeurs automatiques de gags illuminés sur le dance-floor ? leur Low and Sweet, avec son sample obsédant de Django Reinhardt. Ce swing ahuri a disparu de ce second album, mais pas les cascades, les gags ou les coups tordus : ainsi Filipino Phil, nouveau single électrocuté par un riff expéditif de guitare, résolument plus proche d’AC/DC que de DC (Derrick Carter). Ainsi, aussi, une reprise même pas ironique, charmante même, du pourtant poisseux Sailing de Christopher Cross, hymne bande-mou de pop yuppie.
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Ainsi, surtout, ce plantureux remix des Parisiens Los Chicros, lauréats de notre opération CQFD 2004 avec le même titre, Back in the Wild, ici confortablement installé entre le Village Green’ des Kinks et les aubes hébétées d’Ibiza. Ailleurs, les deux Chicagoans ont résolument alangui les beats d’une house toujours aussi farfelue et euphorique, même si la mélancolie, parrainée par la soul (You Don’t Know Me ou Epiphany), s’attaque en personne aux jambes des danseurs.
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