Indie-pop à l’ancienne toute en agitation et romantisme ados.
Qu’on nous pardonne une petite balade sur Memory Lane, mais c’est dimanche et on a le droit de conduire au rétroviseur. Ce qui nous mène tout droit à Sheffield, où les guitares de High Hazels font comme si c’était 86, que la voisine de Manchester n’était pas encore Madchester, que John Peel faisait encore la pluie et le mauvais temps sur le moral des étudiants depuis ses studios de la BBC, que les Smiths étaient encore chaque semaine dans le NME. Indie-pop, donc, à l’ancienne, toute en agitation et romantisme ados, improvisant même un pont instable entre deux monuments locaux : Arctic Monkeys et Richard Hawley. Troublant et comique. Pop et LOL.