Pour toute une génération habituée à communiquer avec ses ami(e)s ou amant(e)s par le biais de compilations amoureusement assemblées, des juke-boxes portables comme l’iPod sont un juste retour sur investissement : après des années de labeur et de messages à peine voilés pour les autres, l’occasion de se faire enfin plaisir. On soulignait il y […]
Pour toute une génération habituée à communiquer avec ses ami(e)s ou amant(e)s par le biais de compilations amoureusement assemblées, des juke-boxes portables comme l’iPod sont un juste retour sur investissement : après des années de labeur et de messages à peine voilés pour les autres, l’occasion de se faire enfin plaisir. On soulignait il y a peu le rôle sensible, intime et fondamental qu’Olivier Assayas avait écrit, une fois encore, pour des musiques choisies avec maniaquerie pour Clean.
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Remercions Yvan Attal d’avoir imposé des marottes aussi personnelles que les Pale Fountains, Jonathan Fire Eater (quelle classe), Sparklehorse ou l’omniprésent Velvet dans une comédie familiale française : entre un Burt Bacharach et un Mancini, le rappel que le grand public n’est pas fatalement un veau sourdingue et frileux dont les oreilles inéduquées ne sont censées supporter que les chansons de Cloclo ou d’Obispo. En soirée, grâce à des gens comme lui, la phrase de drague sera désormais : « Tu viens, chéri(e) ? Je vais te charger l’iPod« .
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