Roger Quigley repose sous la neige, il paraît que l’on y ressent une impression de chaleur cotonneuse avant l’oubli final. Il vient de Manchester mais on l’imagine plus en anorak qu’en uniforme baggy et col en V. Quigley fait de la pop acoustique sur fond de machines, il raconte des horreurs sur les filles qu’un […]
Roger Quigley repose sous la neige, il paraît que l’on y ressent une impression de chaleur cotonneuse avant l’oubli final. Il vient de Manchester mais on l’imagine plus en anorak qu’en uniforme baggy et col en V. Quigley fait de la pop acoustique sur fond de machines, il raconte des horreurs sur les filles qu’un Gainsbourg ne renierait pas. Alors on se souvient qu’Earwig et Field Mice faisaient la même chose il y a quelques années : espérons que Quigley laissera plus de traces avant de sombrer à son tour. A cent lieues musicales mais juste à côté sur le disque, on trouve Lazerboy. David Lazonby est un parasite. Il dévore tout ce qui traîne et ne frappe jamais deux fois au même endroit. Laissez-le s’attaquer à l’intensité mou-du-genou de Money Mark, aux gimmicks sixties moites de Portishead, et Lazerboy en fait des monstres. Peut-être lassé par l’aspect papier peint et rigide du trip-hop classique, il fait mousser le style, déverse des déluges de saxophones sur le Blues for Donald d’ouverture. Plus loin, il laisse une manif envahir un There be pop dub et lent, enfin il donne la parole à nos amies les bêtes sur Shaky Bob’s theme.
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