L’histoire de la musique est un jardin luxuriant qu’il appartient aux amateurs de cultiver sans cesse ; ce travail d’entretien est le benjamin des soucis des majors compagnies. Fort heureusement, il existe des structures aux yeux desquelles un disque n’est pas qu’une marchandise destinée à être refourguée aux cochons de payants. Depuis bientôt trois ans, […]
L’histoire de la musique est un jardin luxuriant qu’il appartient aux amateurs de cultiver sans cesse ; ce travail d’entretien est le benjamin des soucis des majors compagnies. Fort heureusement, il existe des structures aux yeux desquelles un disque n’est pas qu’une marchandise destinée à être refourguée aux cochons de payants. Depuis bientôt trois ans, le label parisien Makasound s’est voué à la remise en circulation d' »albums de reggae roots, épineux, piquants, pointus » ? d’où son nom, « maka » : « épineux, piquant », en patois jamaïcain. Makasound a choisi de faire monter sur le ring de l’actualité deux serviteurs émérites de l’ordre de Jah : à ma droite, les challengers anglais de Black Roots ; à ma gauche, Linval Thompson, champion natif de Kingston.
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De la dodue discographie de ce deuxième, révélé en 1976 par Don’t Cut off Your Dreadlocks, les têtes chercheuses de Makasound ont extrait un pur bijou, Rocking Vibration, paru en 1979, et l’ont enrichi de sept inédits : soutenu par des rythmes ravageurs sur lesquels Thompson colle en douceur son timbre de velours, l’ensemble est tout bonnement irrésistible.
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