Loren Mazzacane Connors est le seul bluesman à avoir de la poussière d’étoiles collée à ses bottes et à sentir l’ozone plus que la sueur. Comme il s’enregistre en direct, le son de tous ses albums est de qualité walkman mais ce n’est pas grave car cela renforce l’impression de distance et d’intemporalité de […]
Loren Mazzacane Connors est le seul bluesman à avoir de la poussière d’étoiles collée à ses bottes et à sentir l’ozone plus que la sueur. Comme il s’enregistre en direct, le son de tous ses albums est de qualité walkman mais ce n’est pas grave car cela renforce l’impression de distance et d’intemporalité de sa musique. Long nights commence dans le calme, Loren Mazzacane Connors égrène les notes de ce qui pourrait être Le Temps des cerises branché sur 220 volts ; la foudre arrive juste après. Une première guitare pleure des rivières électriques, pendant que des éclairs déchirent son ciel. A partir d’accords piqués au blues le plus classique, Loren Mazzacane Connors crée une musique de transe, accumule les longues montées d’accords et les effondrements les plus tragiques. L’Amérique vue du ciel telle que Long nights nous la raconte est belle à en pleurer.
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