Power-pop crâneuse.
Depuis des années, depuis la série Twin Peaks et sa BO diabolique en vérité, tout un pan de la musique s’est vue affublée de nouveaux adjectifs, pour décrire ce mélange de sensualité et d’effroi : twinpeakesque ou lynchien. Très récemment encore, les Bordelais d’Odezenne samplaient le générique de la série.
Il était donc logique qu’un groupe ose un jour le nom de Twin Peaks, même si on l’aurait préféré plus mystérieux, plus opaque, moins carré, moins cartésien. Qu’importe : pour ses évidents liens de sang avec Big Star, on s’entiche quand même de cette power-pop crâneuse, étonnamment jouée par des ados de Chicago – alors qu’on croirait entendre leurs pères.