Rubrique des spectacles à ne pas manquer du 12 au 17 juin. Malgré les aléas de la grève des intermittents, une semaine riche en événements.
Alors, pour le Flamenco à La Villette qui démarre aujourd’hui et devait se prolonger les 13 et 14 juin, il faut s’y précipiter ce soir au vu du communiqué reçu :“En raison d’une grève nationale des intermittents du spectacle, le Parc de la Villette se voit contraint d’annuler les soirées Flamenco des vendredi 13 et samedi 14 juin 2014. La soirée du jeudi 12 juin, Gitanas Andaluzas, est cependant maintenue et réunit trois gitanes flamencas, Concha Vargas, Juana la Del Pipa et Tomasa Guerriro Carrasco ‘La Macanita’. Les différentes animations – installation d’un village espagnol, exposition photographique sur le thème du Flamenco, Ateliers Villette – se tiendront comme prévu mais sur la seule journée du 12 juin.” Toujours de la danse à la Villette la semaine prochaine, avec Josef Nadj qui présente deux spectacles – Les Philosophes et Ozoon – un concert/film, Elegia, et une exposition (du 16 au 28 juin). Une belle plongée dans l’univers du chorégraphe à la palette artistique aussi large que son imaginaire est foisonnant. Mais là aussi, la grève provoquera l’annulation des soirées du 16 et du 17 juin. Aux Laboratoires d’Aubervilliers, on pourra découvrir, en sortie de résidence d’écriture, le nouveau spectacle de Dieudonné Niangouna Le Kung Fu (les 12 et 13 juin). L’artiste congolais y puise dans ses souvenirs liés à son expérience du cinéma, des blockbusters des années 70 aux films d’auteur visionné avec son père. Un spectacle qui mêle son monologue aux films réalisés à Aubervilliers avec une vingtaine d’habitants. Les Chantiers d’Europe se poursuivent. Dimanche 15 juin, le musicien et pédagogue portugais Paulo Lameiro propose un Concert pour les bébés (au théâtre Paris-Villette) et la compagnie Teatro Praga, également venue du Portugal, est très attendue le 17 juin au théâtre de la Ville avec Tear Gas (Gaz Lacrymogène), un projet né d’une résidence à Athènes. Le même jour, on pourra entendre Oquestrada (le 17 juin au Monfort), une musique des banlieues de Lisbonne au swing nomade. La cie Kumulus sera sur les berges de la Seine du 13 au 15 juin pour présenter Silence encombrant, un théâtre gestuel et sonore, mis en scène par Barthélemy Bompard, où il est question d’objet au rebut, de déchets récupérés à qui des personnages (clown, gendarme, prostituée, poète et autres) tentent de redonner un sens. Rendez-vous sous le Musée d’Orsay au métro Assemblée Nationale ou RER C Musée d’Orsay à 20h30 le 13, à 19h le 14 et à 11h le 15. Au Théâtre 13, le Prix Théâtre des jeunes metteurs en scène a démarré le 10 juin sous la présidence de François Rancillac avec une mise en scène de Sévane Sybesma : Papiers d’Arménie ou sans retour possible. A suivre : A l’ouest des terres sauvages, texte et mise en scène de Pauline Baye les 13 et 14 juin. Fugue en L mineure, de Léonie Casthel, mise en scène Chloé Simoneau les 17 et 18 juin. Ni dieu ni diable, d’Augustin Billetdoux, d’après Lucien Rebatet, mise en scène Julie Duquenoy et Augustin Billetdoux les 20 et 21 juin. Les vagues, l’aurore, de Virginia Woolf, mise en scène de Joséphine de Surmont les 24 et 25 juin. Pour finir avec Jeux de massacre, d’Eugène Ionesco, mise en scène Ismaël Tifouche Nieto. Au Point Ephémère, danse, performance et théâtre sont au menu du festival Petites Formes (d)cousues du 13 au 15 juin. Mais l’un des fondateurs de la revue Pylône et un cinéaste se sont glissés dans le programme : Gilles Collard et Vincent Dieutre y présentent une performance-lecture, 07/09×2, à partir des journaux croisés de l’été 2009, de Venise à Beyrouth (le 14 juin). Enfin, Shakespeare revu, voire corrigé, par un Japonais : c’est Macbeth (les 13 et 14 juin à la Maison de la Culture du Japon) dans une mise en scène de Mansai Nomura, l’une des figures du théâtre comique kyôgen et acteur reconnu au cinéma et au théâtre. Une mise en scène minimaliste où cinq comédiens se partagent tous les rôles.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}