Comme celles de leurs compatriotes Phoenix ou Tahiti 80, les chansons exaltées de Babamars ont la nostalgie d’un âge d’or, ensoleillé et insouciant, qui n’a jamais existé que dans les fantasmes salvateurs de la sunshine-pop. Mais comme cette nostalgie ne s’applique qu’aux humeurs et jamais au traitement, les Montpelliérains évitent ainsi le piège poussiéreux de […]
Comme celles de leurs compatriotes Phoenix ou Tahiti 80, les chansons exaltées de Babamars ont la nostalgie d’un âge d’or, ensoleillé et insouciant, qui n’a jamais existé que dans les fantasmes salvateurs de la sunshine-pop. Mais comme cette nostalgie ne s’applique qu’aux humeurs et jamais au traitement, les Montpelliérains évitent ainsi le piège poussiéreux de la pop-vintage, n’hésitant pas à dévergonder leurs mélodies radieuses avec des beats, loops et scratches.
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Imposant avec autorité la danse, fusionnant époques et genres avec la fluidité d’Avalanches (Beautiful Sunday), cet album évoque aussi, dès que le soleil se couche, la mélancolie de New Order ou les affolements de Madchester (Extraordinary Boy, qui se souvient que l’acide A Guy Called Gerald remixa les Stone Roses). Un côté singe savant, dandy et groovy qui en fait le groupe idéal pour toutes les surboums – comme ceux qu’on voit, en fond, dans les films de Jonathan Demme.
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