Madame Jay-Z s’affiche en reine des pom-pom bling en couve de GQ. Avant de tenir le rôle de chanteuse officielle de Barack Obama lors de son investiture le 21 janvier prochain. Chaud.
1 Minislip et Super Bowl
À peine un an après la naissance de sa fille, elle est de retour. String panthère rouge et noir (zippé !), chaînes en or qui brillent et seins que l’on ne saurait voir : la panoplie de diva r’n’b quoi. La couverture, qui a fuité le 10 janvier – soit bien avant la sortie du numéro –, a fait le tour du web et excité les fans. Avec son image de sexy mummy, la chanteuse fait clairement passer le message : 2013 ne sera pas une année Blédina mon pote. Et à regarder de plus près son maillot sportswear (du moins, ce qu’il en reste), on peut même le confirmer. Dans la foulée du grand retour des trois Destiny’s Child dont un nouveau titre – produit par Pharrell Williams – vient d’être annoncé sur le net, Beyonz sera avec ses deux copines l’une des animations commerciales de la mi-temps du Super Bowl le 3 février – la cérémonie la plus regardée aux États-Unis steuplait.
2 Une bombe à la Maison Blanche
Fervent et fidèle soutien de Barack Obama, la chanteuse n’a jamais caché son admiration pour l’actuel président des États-Unis et son épouse. Pour Beyoncé, Michelle est “l’exemple même de la femme afro-américaine forte”. B. a également fait des dons importants pour la dernière campagne de Baracko (tiens, un million). Devenue une amie du couple présidentiel, c’est elle qui interprétera le Star Spangled Banner le 21 janvier, pour l’investiture d’Obama. Dans ce rôle, l’épouse de Jay-Z succède à la Queen of Soul Aretha Franklin qui avait ouvert le premier mandat du président américain, en 2009. Changement de style à la Maison Blanche. D’ici là, reste à Beyoncé à trouver une tenue qui s’accorde aux tailleurs preppy de Michelle Obama. Précision : le string aux couleurs du drapeau américain est déconseillé.
3 Et en VF, ça donne quoi ?
Autre lieu, autres moeurs. Le 15 mai 2012, pour l’investiture de François Hollande l’animation battait son plein : vingt et un coups de canon étaient tirés devant l’hôtel des Invalides. Simultanément, le président de la République recevait les honneurs militaires de la garde républicaine dans la cour de l’Élysée, où était jouée La Marseillaise. Les festivités, qui avaient commencé pendant la campagne avec Yannick Noah, s’étaient poursuivies, au soir de l’élection, avec un accordéoniste jouant, à l’initiative de la first lady locale, La Vie en rose d’Édith Piaf. Autant d’interprètes qui n’ont pas fait la une de la version française de GQ, avec ou sans string panthère. Étrange, n’est-ce pas ?