Ou comment le père de la jeune actrice de Slumdog Millionnaire a voulu vendre sa progéniture. Son excuse? Il voulait « garantir l’avenir de sa fille ». Ouais ouais.
C’est l’histoire d’une gamine de 9 ans, Rubina Ali, qui vient des bidonvilles de Bombay. Elle passe un casting et est sélectionnée pour interpréter la jeune Latika dans Slumdog Millionnaire, le film aux huit oscars de Danny Boyle. Des quartiers pauvres de Bombay, elle se retrouve propulsée sur les tapis rouges du monde entier. Sauf que pour son père, ça ne suffit pas.
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Rafiq Qureshi reproche notamment à Danny Boyle de ne pas avoir fait profiter sa fille du succès de Slumdog, le réalisateur britannique ayant préféré investir dans un trust pour assurer l’éducation et le logement de Rubina.
Sans états d’âme, Rafiq Qureshi décide de faire adopter sa fille selon un journaliste du tabloïd britannique News of the World. Le reporter se fait alors passer pour un cheikh de Dubaï plein aux as intéressé par l’adoption et s’arrange pour rencontrer la famille de Rubina.
Papa Qureshi s’avère être dur en affaire : il exige 20 millions de roupies, soit 310.000 euros. C’en qu’en devenant célèbre, sa fille a pris de la valeur. Selon le tabloïd News of the World, le père de Rubina aurait justifié cette tentaive de « vente » par sa volonté de « garantir l’avenir de sa fille ».
« Les informations selon lesquelles j’ai essayé de vendre Rubina sont infondées », estime Rafiq Qureshi, qui nie bien évidemment les faits et affirme avoir été victime d’un coup monté. Rubina, quant à elle, s’est exprimée en Une du Times of India: « Mon père m’aime, il ne veut pas me vendre! ».
Lucile Sourdès
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