Le nouveau Yeah Yeah Yeahs s’annonce plus rêche. Une chose est déjà certaine : sa pochette est hideuse.
La pochette, effectivement d’une effarante laideur, a déjà permis au nouvel album des Yeah Yeah Yeahs de se faire une belle place dans les moqueries partagées sur réseaux sociaux ; donc, joli coup, de beaucoup faire parler de lui. Il faudra pourtant attendre le 15 avril pour savoir si les moqueries, de respect ou d’admiration, se tairont à l’écoute de Mosquito, nouvel et quatrième album du groupe.
Produit par James Murphy pour un morceau et par Dave Sitek et Nick Launey pour le reste de l’album, Mosquito semble, à en croire Karen O, vouloir brutaliser quelque peu ses auditeurs avec une approche plus rêche encore que les précédents. « Nous adorerions que cette musique fasse ressentir quelque chose à nos fans, qu’elle remue quelque chose en eux, quoi que ce soit. Nous avons mis beaucoup de nous-mêmes dans ce disque, c’était comme jeter une corde dans un profond fossé pour en sortir et nous dépoussiérer. J’espère que d’autres y arriveront ; nous sommes excités de partager ces bonnes vibrations. »
Ces bonnes vibrations ? Apparemment plutôt brutes et primitives. « Je pense que les chansons de ce disque sont plus caractérielles et folles que celles que vous avez entendues des Yeah Yeah Yeahs jusqu’ici. Vous pourriez y entendre quelques racines reggae ou des l’influence du minimalisme psychédélique. »