Ray Barretto est un percussionniste heureux. Non seulement il vient de signer un très joli disque, mais le salsero est surtout fier, à 66 printemps, de renouer avec son amour de jeunesse, le jazz. A Harlem, il découvre très tôt Duke Ellington, Count Basie et Glenn Miller avant de s’engager dans l’armée américaine, de fréquenter […]
Ray Barretto est un percussionniste heureux. Non seulement il vient de signer un très joli disque, mais le salsero est surtout fier, à 66 printemps, de renouer avec son amour de jeunesse, le jazz. A Harlem, il découvre très tôt Duke Ellington, Count Basie et Glenn Miller avant de s’engager dans l’armée américaine, de fréquenter les clubs de jazz de Munich. La peau du dos d’un banjo auquel il enleva les cordes fera office de première percussion. De retour à New York, il participe à de nombreuses jam-sessions aux côtés de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Lou Donaldson, Kenny Burrell, Wes Montgomery et bien d’autres… Et de devenir ainsi le percussionniste attitré des labels Blue Note, Riverside et Prestige. Renommée faite, Ray Barretto s’investit dans la musique salsa. Avec New World Spirit, son nouveau groupe, il revisite No hay problema, When you wish upon a star, Off minor, Automn leaves et Summertime, quelques-unes des compositions astucieusement arrangées auxquelles il insuffle une nouvelle jeunesse. Il y appose sa griffe, ses accents latins, serein et généreux. Tambour battant.
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