Ça fait partie de ces petites choses, sans importance aux yeux du plus grand nombre, que l’on se plaît à rabâcher chaque fois qu’une occasion s’offre à nos mémoires gâteuses d’anciens combattants. L’occasion est toujours la même: un album de Squeeze, un de plus, qui s’en va grossir les bacs des disquaires, d’occasions justement.Mais on […]
Ça fait partie de ces petites choses, sans importance aux yeux du plus grand nombre, que l’on se plaît à rabâcher chaque fois qu’une occasion s’offre à nos mémoires gâteuses d’anciens combattants. L’occasion est toujours la même: un album de Squeeze, un de plus, qui s’en va grossir les bacs des disquaires, d’occasions justement.
Mais on persiste à affirmer, invariablement, au cas où les plus jeunes l’ignoreraient, qu’un groupe du même nom réalisa jadis un brelan d’albums dont le souvenir évoque encore : aujourd’hui une page dorée du rock anglais: Argybargy, East Side story, Sweets from a stranger Et puis un beau matin, plus rien : ils disparurent sans laisser d’adresse, sevrant brutalement nos oreilles de leur songwriting pop quasi parfait. Ce qu’il est advenu ensuite de la fabuleuse paire Difford. et Tilbrook – une reformation, de dommageables transformations – n’appartient manifestement pas à la même histoire. On observera d’ailleurs à leur égard, et parce qu’on les aime bien, la même pudique retenue qui nous a toujours interdit d’établir un parallèle étroit entre les Beatles et les Wings. Cet album ? le sixième depuis leur retour, la queue ; basse et l’inspiration en berne ? contient environ deux chansons (Daphne, notamment) qui l’épargnent, comme le suggère ironiquement son titre, du ridicule le plus total.
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