Que l’excellent programmateur du festival Les femmes s’en mêlent ne saute pas hâtivement sur son téléphone : The Ladies sont des hommes. Et quels hommes : tout d’abord Rob Crow, héros scandaleusement ignoré de la pop underground américaine, responsable avec Pinback de quelques chansons parmi les plus inouïes jamais tentées avec quelques guitares, peu de […]
Que l’excellent programmateur du festival Les femmes s’en mêlent ne saute pas hâtivement sur son téléphone : The Ladies sont des hommes. Et quels hommes : tout d’abord Rob Crow, héros scandaleusement ignoré de la pop underground américaine, responsable avec Pinback de quelques chansons parmi les plus inouïes jamais tentées avec quelques guitares, peu de moyens et une imagination en crue (Tripoli, Fortress, Loro?) ; ensuite Zach Hill, stoner stoné, parfois allié de Joanna Newsom ou Hella.
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Deux barbus hagards, poilus, hirsutes : The Ladies, donc. La pochette est tout en noir, blanc et rouge : normal qu’on se sente parfois dans une répétition arrosée et débridée des White Stripes qui tenteraient de reprendre Captain Beefheart ou Hüsker Dü. Une liberté de ton et d’action qui possède ici et là de réelles vertus, mais aussi ses limites : parfois auto-indulgent, voire autocomplaisant, cet album vire au pénible quand il commence à confondre récréation et cours théorique.
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