Cousine de bohème chic de Jeff Buckley dans les cafés libéraux de Manhattan, Lisa Loeb aurait pu (dû ?) rester l’une de ces chanteuses dévergondées avec lesquelles l’Amérique coincée s’offre une virée canaille mais sans danger : cantonnées à l’underground, ces filles n’ébranlent pas Sam. Sauf que parfois une Liz Phair ou une Lisa Loeb […]
Cousine de bohème chic de Jeff Buckley dans les cafés libéraux de Manhattan, Lisa Loeb aurait pu (dû ?) rester l’une de ces chanteuses dévergondées avec lesquelles l’Amérique coincée s’offre une virée canaille mais sans danger : cantonnées à l’underground, ces filles n’ébranlent pas Sam. Sauf que parfois une Liz Phair ou une Lisa Loeb s’offre un étrange flirt avec le grand public, médusé par telle audace. Pour Lisa Loeb, le détonateur s’appelle Stay, rengaine pénible enrôlée dans la bande-son de Reality bites. Mais il y a dans ce Tails de quoi assurer royalement les arrières à ce triomphe : une voix élégante et cajoleuse on pense souvent aux Sundays , des guitares discrètes mais admirables on pense aux premiers Suzanne Vega, à Edie Brickell , des chansons aux formes insolentes, étrange cohabitation de muscles et de souplesse. Où sont les femmes, avec leur sourire plein de charme ?
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