Le CV de Michael Gira et de ses Swans se perd dans le cloaque industriel du début des années 80. Rendu célèbre pour ses expérimentations télévisuelles et par le mauvais goût flagrant dont il faisait preuve dans l’énoncé de ses titres, il a un jour trouvé la lumière grâce à une reprise assez géniale du […]
Le CV de Michael Gira et de ses Swans se perd dans le cloaque industriel du début des années 80. Rendu célèbre pour ses expérimentations télévisuelles et par le mauvais goût flagrant dont il faisait preuve dans l’énoncé de ses titres, il a un jour trouvé la lumière grâce à une reprise assez géniale du Love will tear us apart de Joy Division. Depuis ce temps, sa musique acoustico-synthétique à forte teneur de glauque a su conquérir un nouveau public. De la période industrielle, Michael Gira garde une rigidité vocale à côté de laquelle le Brendan Perry de Dead Can Dance sonne comme Morrissey : c’est ce qui lui sert de charme. Ce nouvel album double serait, paraît-il, le dernier curieux, on n’aurait jamais pensé regretter un jour les Swans, ici quasiment bons. D’un essai techno bizarre surmonté de la belle voix de Jarboe l’amie de dix ans jusqu’à de grandes étendues space-rock en passant par de plus classiques morceaux enregistrés en concert, cet album est un incroyable fourre-tout qui ravira les fans. Les autres trouveront qu’un disque aussi sérieux fait quand même un peu peur. Surtout qu’un léger doute survient à l’écoute de Soundtracks : serait-ce avec les Swans que le space-rock rejoint le rock progressif ?
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