L’acte de naissance officiel d’un Bashung qui gagne enfin le droit de mettre en boîte un album sous son propre nom. L’Alsacien ressemble alors à un type tout juste sorti de cabane, qui ne sait pas trop quoi faire de sa peau ni de sa liberté. Entre pop-rock au petit pied, folk et country à […]
L’acte de naissance officiel d’un Bashung qui gagne enfin le droit de mettre en boîte un album sous son propre nom. L’Alsacien ressemble alors à un type tout juste sorti de cabane, qui ne sait pas trop quoi faire de sa peau ni de sa liberté. Entre pop-rock au petit pied, folk et country à la mode de chez nous et variétoche à moitié assumée, Roman-photo est un album désespérément flou et mal cadré ? Bashung, lucide, voulait d’ailleurs l’intituler Maquettes.
Le plus dépaysant ici est la voix, méconnaissable : encore encombrée des tics et préciosités en vogue dans la chanson de papa, elle tente de donner corps à des textes trop tendres, qui balancent entre crobard naturaliste (Blablas), allitérations gratuites (? Kimono et coca-cola ?) et humour potache (C’est la faute à Dylan).
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