Ce nouvel album de Jon et Helena Marsh, couple à la ville comme à la scène (au club comme sur disque ?) est une nouvelle preuve de la teneur alchimique de la pop-house. Genre honni de par sa nature même (comment parler de “pop” à un puriste house et inversement), il n’a produit qu’une poignée […]
Ce nouvel album de Jon et Helena Marsh, couple à la ville comme à la scène (au club comme sur disque ?) est une nouvelle preuve de la teneur alchimique de la pop-house. Genre honni de par sa nature même (comment parler de « pop » à un puriste house et inversement), il n’a produit qu’une poignée de bons albums. Technique de New Order ou Happiness des Beloved faisaient partie de ces glorieuses exceptions, symptomatiques de toute une génération anglaise devenue hédoniste avec la club culture. Etre pop (« baléarique », disait-on), c’était simplement pousser cette logique hédoniste dans ses retranchements. Une tâche dont Happiness s’acquittait avec volupté. On fut donc triste à la sortie du banal Conscience en 1993, et ce nouveau X ne peut que réveiller la nostalgie. Si les morceaux les plus lents (Deliver me ou Ease the pressure) sauvent les apparences sensuelles au possible , d’autres (A Dream within a dream, Satellite) finissent par confondre pop-house et euro-dance. Dommage pour ce disque que l’on aurait adoré aimer.
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