Fini, Kid Frost, celui qui scandait Hispanic causing panic et avait réussi à faire admettre à une Californie éberluée que ses problèmes de minorités ethniques ne se limitaient pas aux revendications des seuls Afro-Américains. Grâce à l’énorme succès de La Raza, Kid Frost avait donné ses lettres de noblesse au chicano-rap. Cinq ans et un […]
Fini, Kid Frost, celui qui scandait Hispanic causing panic et avait réussi à faire admettre à une Californie éberluée que ses problèmes de minorités ethniques ne se limitaient pas aux revendications des seuls Afro-Américains. Grâce à l’énorme succès de La Raza, Kid Frost avait donné ses lettres de noblesse au chicano-rap. Cinq ans et un enfant plus tard, son troisième album voit ce pionnier du rap s’assagir. Une lueur d’espoir filtre tout au long de Nothing but love for the neighbourhood et culmine avec une remise en question de la vie de gangster sur You ain’t right. Dernier projet sur lequel ait travaillé Eazy-E avant d’outrepasser, Smile now, die later se fraye plus généralement un chemin entre tentations G-funk et guitares hispanisantes. Le desperado du rap est de retour : tout sauf une curiosité touristique.
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