On trouve de tout chez Mark Stewart. De l’indus’ un peu minus, du dub psychédélique, de la jungle pas bégueule, des lambeaux pop, des échos de techno, une louche de BO fantastique, du fulgurant et du pénible, de l’inspiration et du bêta, du bien ordonné et du mal chiffonné. Des maux et des chiffes donc, […]
On trouve de tout chez Mark Stewart. De l’indus’ un peu minus, du dub psychédélique, de la jungle pas bégueule, des lambeaux pop, des échos de techno, une louche de BO fantastique, du fulgurant et du pénible, de l’inspiration et du bêta, du bien ordonné et du mal chiffonné. Des maux et des chiffes donc, mais des lettres aussi, avec comme canevas le C de Control data pour cubisme ou catastrophe, cratère ou calvaire, l’auditeur se faisant trimballer dans un dédale de coups de calcaire, avec dans l’air cette odeur de caféine chargée qui envahit le studio des bidouilleurs de sa trempe. Pas aussi timbré que les bidasses de Front 242, mais plus halluciné que le Gary Clail speedé de Dreamstealer son compère qui lui doit tant , Mark Stewart continue de ronger le même frein étroit depuis son Pop Group. En dix-sept ans, le lascar a simplement modernisé ses instruments, troquant sa guitare aiguisée pour un ordinateur dérangé. A Manchester, il y aura toujours Mark E. Smith et The Fall pour veiller au grain de folie. A Bristol, c’est Mark Stewart qui tient les clés de l’asile et s’ouvre le ventre en public. Versant cinoque de la scène locale, cet homme-là écrit trip avec un « e ».
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