“Les médias tentent d’abuser les jeunes avec des termes à la mode tels que trip-hop, mais en fin de compte, le hip-hop reste le hip-hop.” Considéré à son corps défendant outre-Manche comme le parrain de la scène trip-hop, George Evelyn remet les pendules à l’heure. Dès 1989, lui et son complice Kevin Harper greffaient déjà […]
« Les médias tentent d’abuser les jeunes avec des termes à la mode tels que trip-hop, mais en fin de compte, le hip-hop reste le hip-hop. » Considéré à son corps défendant outre-Manche comme le parrain de la scène trip-hop, George Evelyn remet les pendules à l’heure. Dès 1989, lui et son complice Kevin Harper greffaient déjà brillamment hip-hop, jazz, dub, funk, soul et ambient dans leurs éprouvettes expérimentales. En 1991, leur premier album A Word of science : the first and final chapter contribua avec ses collages audacieux à ouvrir de nouvelles perspectives. Tandis que toute une génération de gloutons apprentis sorciers puisaient à cette semence novatrice, George Evelyn choisit de se consacrer au revival de la scène hip-hop de Leeds, sa ville natale. Une retraite discographique dont il sortit en 1994, en offrant le magique Stars à la compilation Headz du label Mo’Wax. Resté seul sous le nom de Nightmares On Wax, Evelyn aspire par-dessus tout à hypnotiser l’auditeur, à jouer avec ses nerfs par un savant dérèglement des sens, les fumeurs d’herbe s’avérant la cible idéale. La sobriété ne nuit pourtant en rien à l’appréciation de ces seize instrumentaux fascinants de trouvailles, doués du double pouvoir d’apaiser le mental tout en maintenant la curiosité en éveil. Qu’il brode sur une grosse basse funk, sur des percussions africaines ou sur un thème désuet de série TV, Evelyn parvient toujours à étonner, à capter l’attention d’une pirouette ou d’un détail loufoque.
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