Repérés jadis au sein de TSOL, des Vandals, des Weirdos ou du Gun Club, les membres de Joykiller ne sont pas exactement des perdreaux de l’année. De ce hardcore mélodique, chapardé depuis par des bleus sans vergogne, ils connaissaient toutes les ficelles bien avant qu’elles ne deviennent rentables. Parfaitement maîtres du sujet punk, ils n’hésitent […]
Repérés jadis au sein de TSOL, des Vandals, des Weirdos ou du Gun Club, les membres de Joykiller ne sont pas exactement des perdreaux de l’année. De ce hardcore mélodique, chapardé depuis par des bleus sans vergogne, ils connaissaient toutes les ficelles bien avant qu’elles ne deviennent rentables. Parfaitement maîtres du sujet punk, ils n’hésitent pas à s’octroyer quelques boutures britanniques, les Buzzcocks ou Generation X notamment, pour dégripper les soupapes d’une machine typiquement californienne. De cette rencontre au sommet de la célérité binaire naissent une puissance tout à fait digeste et une nouvelle définition du sprint décontracté. Static dévoile du coup une impressionnante collection de tubes potentiels, bien calés dans leurs starting-blocks par une production au cordeau de Thom Wilson, l’homme derrière Offspring. Disons que la boucle est bouclée.