On ne parlera pas de Hole. On évoquera les origines Seattle ou le tribut payé à l’histoire du rock, avec la disparition tragique de la guitariste Stefanie Sargent. On notera pour mémoire la production garage de Billy Anderson (Swans). On retiendra surtout le périple de quatre petites pestes en colère : des tournées […]
On ne parlera pas de Hole. On évoquera les origines Seattle ou le tribut payé à l’histoire du rock, avec la disparition tragique de la guitariste Stefanie Sargent. On notera pour mémoire la production garage de Billy Anderson (Swans). On retiendra surtout le périple de quatre petites pestes en colère : des tournées comme des marathons jusqu’en Europe et ce troisième album déclinant les archétypes du genre chant innervé, basse tellurique et guitares grasses. On saura gré au groupe d’abandonner parfois le 100 mètres plat de la colère punky-trash pour des climats plus serpentins, des fractures inquiétantes, des rythmes sourds et obstinés. On sourira au fatras des influences, sachant néanmoins que la vie commence en 77. On appréciera leur faculté à pousser la confusion jusqu’au romantisme (The Midst et son refrain qui enfle). Mais contre vents et marées, on ne parlera pas de Hole.