Depuis vingt ans, des générations de stars du space-rock ont regardé les jonquilles pousser, observé les volutes de fumée sortir de leurs mégots et essayé de faire la même chose avec leurs guitares. Puis ils se sont éteints, victimes de nécrose cérébrale, pour être rapidement béatifiés et rangés dans de petites cases dans le très […]
Depuis vingt ans, des générations de stars du space-rock ont regardé les jonquilles pousser, observé les volutes de fumée sortir de leurs mégots et essayé de faire la même chose avec leurs guitares. Puis ils se sont éteints, victimes de nécrose cérébrale, pour être rapidement béatifiés et rangés dans de petites cases dans le très grand panthéon de la culture rock. Spacemen 3 est passé par toutes ces étapes, ce groupe est aujourd’hui une légende de l’autre côté de l’Atlantique et Magnog le sait. Mais ce sont aussi des gens pressés, alors ils défient leur destin en jouant à Attila, labourant les grands espaces, brûlant l’herbe sans la fumer. C’est un vaste trou noir qui emporte des tourbillons de guitares, une basse préhistorique et une batterie jazz ainsi qu’une pléthore de wizz et autres blips empruntés à la techno. Les membres de Magnog ont tous moins de 20 ans et aucune inhibition, ils font du space-rock qui va bien avec la violence à la télé. Et ça, c’est nouveau.
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