Quelles sont les bonnes raisons d’aimer Michael Nyman ? Il y en a peu. Mais assumons nos déviances jusqu’au bout, c’est la collaboration Nyman-Greenaway autrement dit la face la plus célèbre et contestée du pompier anglais qui nous est la plus chère. Ce coffret regroupe les quatre musiques de longs métrages de Greenaway […]
Quelles sont les bonnes raisons d’aimer Michael Nyman ? Il y en a peu. Mais assumons nos déviances jusqu’au bout, c’est la collaboration Nyman-Greenaway autrement dit la face la plus célèbre et contestée du pompier anglais qui nous est la plus chère. Ce coffret regroupe les quatre musiques de longs métrages de Greenaway signées avec des moufles mais parfois en gants blancs par Nyman. Meurtre dans un jardin anglais est l’arnaque la plus grossière : ce pillage à la louche des partitions du xviième (siècle) s’adressant majoritairement aux petits bourgeois du xviième (arrondissement). Un Rondo Veneziano en moins prolo. Nyman, ce Purcell effarouché, composant le fond sonore idéal des salons faux riches. Le drôlatique Drowning by numbers, est celui dont la BO est aussi la plus réussie, et ce malgré l’immodestie du procédé cette fois, c’est Mozart qui se laisse dépouiller. Celle du Cuisinier… est à l’image du film : fatigante ! Quant à ZOO, le thème principal ressemble tant aux Rois mages de Sheila qu’on a du mal à retenir un fou-rire. En fait, la vraie raison qui pousse à aimer Nyman est qu’on lui doit, involontairement, Divine Comedy. Il est en effet l’une des rares influences reconnues par Neil Hannon. Ça intime le respect.
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