Phil, gamin de Belfast, rêvait de devenir footballeur, puis il voulut ressembler à Paul Weller. Par dépit ou pour le simple plaisir de la rime, il fondera Joyrider. Après quelques singles insulaires, le groupe tombe entre les mains de Therapy , qui lui offre une rampe de lancement sur son propre label. L’histoire ressemble à […]
Phil, gamin de Belfast, rêvait de devenir footballeur, puis il voulut ressembler à Paul Weller. Par dépit ou pour le simple plaisir de la rime, il fondera Joyrider. Après quelques singles insulaires, le groupe tombe entre les mains de Therapy , qui lui offre une rampe de lancement sur son propre label. L’histoire ressemble à cet autre conte de fées nord-irlandais, celui des Undertones juvéniles avec lesquels Joyrider partage ce goût pour les hymnes concis, les refrains sans manières, les guitares qui hachent menu mais préservent l’essentiel : des mélodies volontaristes qui transpirent de cette innocence qu’aucune guerre ne parvient à bafouer totalement. Ailleurs qu’à Belfast, Joyrider aurait probablement tronçonné le punk avec la même hargne mais sûrement pas avec la même fraîcheur. Sans doute peut-on craindre que cette notoriété soudaine n’émousse trop rapidement leur flamme, mais au moins restera-t-il pour la petite histoire cette mise à feu brouillonne et sincère, dont se détache It move, qui pourrait bien devenir le Teenage kicks de Joyrider.
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