Après deux compilations consacrées à la house, Mastercuts s’attaque à ce sous-genre au moins aussi musical que “social et spectaculaire” qu’est l’acid-house. Comme souvent avec la série Mastercuts, c’est l’excellence de la pochette et de son texte qui fascine d’entrée, accordant plus de place au commentaire culturel et historique qu’à une simple présentation musicale des […]
Après deux compilations consacrées à la house, Mastercuts s’attaque à ce sous-genre au moins aussi musical que « social et spectaculaire » qu’est l’acid-house. Comme souvent avec la série Mastercuts, c’est l’excellence de la pochette et de son texte qui fascine d’entrée, accordant plus de place au commentaire culturel et historique qu’à une simple présentation musicale des morceaux. Née à Chicago des triturations d’une petite boîte à « bass line » Roland par DJ Pierre (le morceau fondateur du genre, Acid trax, est bien évidemment présent), c’est bel et bien en Angleterre que l’acid-house va se constituer et, jusqu’à un certain point, s’installer en un phénomène générationnel : explosion des clubs (Shoom ou Spectrum, pour ne citer que les plus célèbres) et naissance de la club culture, découverte presque illuminatoire de l’ecstasy, Ibiza et le son baléarique (qui mériterait bien une compilation Mastercuts), le Summer of Love de 1989, le personnage « Smiley », l’hystérie médiatique… La sélection musicale, à la hauteur, fait la part belle aux grands classiques du genre (dont deux introuvables : le sombre I’ve lost control de Sleazy D. et le superbe Machines de Laurent X), carte de visite idéale pour néophytes.
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