Son passé de chanteur des Virgin Prunes collé dans le dos, Gavin Friday déambule ne nouvelle fois dans le corridor du Berlin des années 30, déclinant la même obsession : retrouver dans ces parfums de décadence tempérée l’atmosphère de notre fin de siècle. Il fantasme ainsi le cabaret du prochain siècle, glissant dans la peau […]
Son passé de chanteur des Virgin Prunes collé dans le dos, Gavin Friday déambule ne nouvelle fois dans le corridor du Berlin des années 30, déclinant la même obsession : retrouver dans ces parfums de décadence tempérée l’atmosphère de notre fin de siècle. Il fantasme ainsi le cabaret du prochain siècle, glissant dans la peau de personnages imaginaires ses thèmes favoris : l’androgynie de Marlene, a mise en scène distanciée ou le pessimisme. Soutenues par un groupe sobre et épuré, les performances vocales de Friday auraient suffi à étayer un tel concept. Mais une instrumentation d’une consternante ringardise punaise au sol un projet artistique trop ambitieux pour un songwriter petits bras. N’est pas Nick Cave qui veut.
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