Avec pareil titre en forme de positionnement, on pouvait espérer une ultime surenchère dans le créneau techno-rock-hip-hop débraillé de saison. Effectivement, le single Red tape ouvre l’album sur une débauche d’effets incandescents, dans un spectaculaire métissage sonique. Le reste, à part peut-être Elvis economics, n’est malheureusement pas à la hauteur des promesses initiales et semble […]
Avec pareil titre en forme de positionnement, on pouvait espérer une ultime surenchère dans le créneau techno-rock-hip-hop débraillé de saison. Effectivement, le single Red tape ouvre l’album sur une débauche d’effets incandescents, dans un spectaculaire métissage sonique. Le reste, à part peut-être Elvis economics, n’est malheureusement pas à la hauteur des promesses initiales et semble hésiter entre rock FM et clins d’oeil technoïdes. Pourtant, le générique était affriolant : John Gosling, l’artificier en chef, a fait ses classes chez Bassomatic ou Psychic TV et est également responsable, chez Wall Of Sound, du hip-hop passionnant de Mekon ; Matthew Ashman, crédité sur la moitié des guitares avant disparition, fut le pionnier du son de Bow Wow Wow ou d’Adam & The Ants. Et Shaun Ryder vient même pousser la chansonnette sur Agent Dan… D’où la surprise de cet album finalement très rock la voix de Cleo Torre sur You’re no good ou Dumb évoque Chrissie Hynde ou Marianne Faithfull , où le meilleur a été gardé pour le dessert : soit quelques remixes fiers et coupants (celui des Propellerheads est gigantesque) qui justifient enfin son titre à l’album.
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