Le terroriste présumé Omar El-Hussein a utilisé la nouvelle fonction de Facebook, apparue deux jours avant l’attaque de Copenhague. Celle-ci permet de faire de son profil un mémorial. Facebook a depuis dû fermer son compte.
Omar El-Hussein avait prévu chaque détail. Y compris concernant son héritage virtuel sur les réseaux sociaux. Quelques jours avant l’attaque de Copenhague survenue le week-end dernier, le jeune homme de 22 ans aurait envoyé une requête à Facebook pour transformer sa page personnelle en mémorial, selon le site Vocativ.
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Un « profil-mémorial » encore mal conçu
La fonction « mémorial » a été mise à jour sur Facebook deux jours avant l’attentat danois. Cette fonction permet de supprimer son compte après sa mort, ou de désigner un légataire qui gère ce “compte de commémoration“. Pour ce faire, le réseau social a mis en ligne un formulaire de demande assez simple où il suffit de répondre à deux questions : qui est décédé ? et quand ? Afin d’éviter les abus, Facebook demande de fournir une preuve de décès… mais cette étape n’est pas obligatoire.
Pour ce profil post-mortem, Omar El-Hussein s’était identifié avec son nom de guerre Abu Ramadan al-Muhajir, surplombé de la mention « En souvenir de ». Si la personne ne désigne pas de légataire attitré pour gérer le reste du compte (messages, posts…), ce dernier est gelé.
Omar El-Hussein n’est plus sur Facebook
Facebook a vite désactivé son compte afin que les pages de djihadistes ne se transforment à l’avenir en « sanctuaires virtuels de martyrs« . Toutefois, les contacts proches d’un défunt sont autorisés à télécharger le contenu de son ancien profil.
Le terroriste danois, qui avait prêté allégeance à l’Etat islamique, a été abattu par la police le dimanche 15 février, devant son domicile.
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