Mix noir, mat et exigeant par une des valeurs sûres d’ici.
Originaire de Nice, première ambassadrice en France du son minimal à l’allemande, Jennifer Cardini s’est, en un peu plus de dix ans, imposée aux côtés de Chloé ou Miss Kittin comme une des figures majeures de l’electro française. Une réputation qu’elle doit à un son dense, mat et exigeant – équilibre parfait entre tension minimale et goût de la mélodie –, et surtout à une présence physique intense, qui font de ses sets des expériences proches du live rock. Aujourd’hui internationalement reconnue, celle qui fut longtemps une des têtes de proue du Pulp, feu club lesbien electro de Paris, a rejoint l’écurie allemande Kompakt. C’est sous leurs couleurs qu’elle sort cet album qui, comme ses prédécesseurs – Electroniculture (2001), Flash (2002) ou le plus techno Lust en (2005) –, s’écoute comme un instantané de son bac de disques : dark, minimal, mais aussi ouvert à d’autres influences, et beaucoup plus house qu’à l’habitude. Intégrant parfaitement une boucle de Maurizio (M-04, hypnotique), allant chercher des classiques tels que The Vineyard de Florence (titre réputé inmixable) ou des titres plus récents, elle produit un mix haletant, synthèse parfaite des influences qui l’ont construite.
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