Mélodies lestes du poing et compte-tours dans le rouge sur la Ville rose.
Hard-Ons, Devil Dogs, Dickies, Stupids, voire Ramones pour faire court et générique : les Greedy Guts n’ont rien inventé. Mais, au rayon du punk’n’roll mélodique, de l’urgence d’un skate-core d’obédience yankee, peu de groupuscules du Vieux Monde ont atteint ce degré d’efficacité. Depuis 1992, les trois Toulousains ont eu le temps de roder les soupapes d’une formule qui caracole ici à plein régime, sur ce cinquième album qui les place d’autorité dans le peloton de tête des sprinteurs bouillonnants et autres adeptes du refrain décalaminé. Plus originel qu’original, mais d’une explicite et implacable précision.
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