Au concours de la plus belle tête à claques de l’année, Terrorvision partait favori. Pour son patronyme déjà, aux forts accents de série B pour boutonneux mordus de mangas. S’y ajoutaient quelques erreurs de jeunesse une risible première partie de Def Leppard notamment et désormais l’un des titres d’album les plus ringards de […]
Au concours de la plus belle tête à claques de l’année, Terrorvision partait favori. Pour son patronyme déjà, aux forts accents de série B pour boutonneux mordus de mangas. S’y ajoutaient quelques erreurs de jeunesse une risible première partie de Def Leppard notamment et désormais l’un des titres d’album les plus ringards de l’année, Regular urban survivors, astiquant une fois de plus le bon vieux thème de la jungle urbaine. Manquait à ce palmarès déjà enviable la consécration suprême : le parfait album crétin, petit dictionnaire du rock contestataire adolescent. Mais, surprise, les quatre de Bradford ont arrêté la plaisanterie avant d’en arriver là. Le ton badin qui anime la pochette façon James Bond de Regular urban survivors trouve un large écho dans les textes, plus enclins à la légèreté de l’humour punk-rock de Green Day ou des parrains Ramones Hide the dead girl, Dog chewed the handle qu’aux pamphlets sociopolitiques de comptoir. Plus surprenant encore, on découvrira chez Terrorvision une aisance certaine pour les changements de registre, le groupe occupant finalement un périmètre de jeu où la folie rythmique de Red Hot Chili Peppers Perseverance, Didn’t bleed red et quelques grands principes pop entament une belle séquence de passe à dix.
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