Tout rappelle ici un produit de la culture techno : label indie, pochette aussi belle qu’hermétique, faux quintette pour le jeu de piste de rigueur, utilisation omniprésente des machines. Mais ici, la techno se cherche des échappatoires, s’évade des sons house ou jungle et s’interdit même les flirts vers les vieilleries pop ou funk. Jazz […]
Tout rappelle ici un produit de la culture techno : label indie, pochette aussi belle qu’hermétique, faux quintette pour le jeu de piste de rigueur, utilisation omniprésente des machines. Mais ici, la techno se cherche des échappatoires, s’évade des sons house ou jungle et s’interdit même les flirts vers les vieilleries pop ou funk. Jazz post-techno ? Oui, mais pas seulement. On parlera aussi d’easy-listening, tout bonnement parce que ce disque est agréable à écouter et qu’il évoque quelques vieilles BO de série B. Mais ni œuvre fondatrice d’une fusion musicale encore sans nom (trip-jazz ?) ni mélange opportuniste de tout ce qui précède, l’album de Gregory Fleckner séduit par son indépendance, sa liberté de ton et d’esprit.
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