La participation de Urge Overkill à la BO de Pulp fiction n’était donc pas pur hasard, Tarantino ayant déjà devine que ce groupe partageait les mêmes passions que lui pour le rock’n’roll, la pop bubble-gum ou les films série B des années-charnière (65-75). Mais la ressemblance ne s’arrête pas là. Avec Exit the dragon – […]
La participation de Urge Overkill à la BO de Pulp fiction n’était donc pas pur hasard, Tarantino ayant déjà devine que ce groupe partageait les mêmes passions que lui pour le rock’n’roll, la pop bubble-gum ou les films série B des années-charnière (65-75). Mais la ressemblance ne s’arrête pas là. Avec Exit the dragon – la référence cinématographique à peine masquée (le titre original de l’Opération Dragon de Bruce Lee n’était-il pas Enter the dragon ?) -, Urge Overkill montre une parfaite connaissance encyclopédique de leur discipline et un grand discernement dans l’art du recyclage. Respectueux envers les aînés, ils élaborent un puzzle temporel, scénarisent une époque où, dans un décor western spaghetti, les riffs taillés à la serpe de Creedence soudoient le cynisme de Dylan, où Cream se rêve Pink Floyd, pendant que la soûl des Stones oxygène les ambiances crapoteuses de Deep Purple. Sans la moindre faute de goût, ce groupe vient tout simplement de croquer les années 70 chères à la nostalgie écœurante de la télévision.
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