La densité électrique de Cent nuits ne trompera personne. Même avec deux nouveaux copilotes à bord, Black Maria se cherche une route. En état d’alerte, le groupe français fonce, le gyrophare clignotant par intermittence, ses portières solidement ficelées par une paire de tendeurs dévidant l’éternel catalogue de torpeur opiacée, de désillusion, de sexualités exotiques parfumées […]
La densité électrique de Cent nuits ne trompera personne. Même avec deux nouveaux copilotes à bord, Black Maria se cherche une route. En état d’alerte, le groupe français fonce, le gyrophare clignotant par intermittence, ses portières solidement ficelées par une paire de tendeurs dévidant l’éternel catalogue de torpeur opiacée, de désillusion, de sexualités exotiques parfumées à l’Apocalypse et à l’Iggy Pop. Emois téléphonés et révoltes impuissantes sont livrés ici clés en main. Mais la poésie blanche de Poison vert et le fantôme de Jeffrey Lee Pierce ayant quitté le fourgon cellulaire, ne reste plus au final que l’homogénéité un brin superficielle de la voix et l’attrait relatif de ces guitares au bord de l’explosion.
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