Bienvenue chez Spleen, terre de contrastes remplie d’étoiles mystérieuses. Aux commandes du projet, on repère Rob Ellis, actuel Laïka et ex-PJ Harvey. Comme son ancienne patronne se soucie du reclassement de son personnel, elle chante aussi sur une bonne moitié de l’album. C’est alors que le mystère commence, parce qu’on n’aurait jamais cru possible d’observer […]
Bienvenue chez Spleen, terre de contrastes remplie d’étoiles mystérieuses. Aux commandes du projet, on repère Rob Ellis, actuel Laïka et ex-PJ Harvey. Comme son ancienne patronne se soucie du reclassement de son personnel, elle chante aussi sur une bonne moitié de l’album. C’est alors que le mystère commence, parce qu’on n’aurait jamais cru possible d’observer la moindre lueur d’envie de meurtre dans le faciès de Rob Ellis, jeune homme propre sur lui. Et pourtant, ce Soundtrack to… est une tuerie de proportions tarantinesques. PJ Harvey y roucoule façon Julie London à moustache sur fond de violons mous. Mais les porte-flingues sont dans la salle et bientôt, ça canarde dans tous les coins. Un Rob Ellis survolté hurle son dégoût à travers quelques couches jazz-dub. On croit entendre un Morphine aux gâchettes limées, un Moonshake paranoïaque. Puis tout se calme après quelques cris et autres collages de bandes, PJ Harvey reprend son tourbillon alcoolique et sirupeux, qu’elle mène tête en bas jusqu’à la fin. Urbain, expérimental et américain, Soundtrack to… est un disque que nos yeux peuvent suivre, PJ Harvey prouvant au passage qu’elle possède une bonne dose d’humour. Quant à Rob Ellis, il sort de l’anonymat et on le découvre ici résident de l’enfer.
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