Nouvelle pépite de pop progressive pour l’ancien leader de Porcupine Tree.
La formidable carrière de Steven Wilson (près de trente ans dejà !) ne saurait se réduire à la seule étiquette “rock progressif” que lui ont collé nombre de médias depuis trop longtemps. Car dans les veines de l’artiste anglais ont toujours coulé rock, pop symphonique, metal, electro, krautrock et art-rock, autant de courants qui se mêlent joyeusement dans le lit d’un même fleuve.
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Avec To the Bone, Wilson fait tomber un peu plus les barrières et convoque tour à tour le Talk Talk de Spirit of Eden (To the Bone), le Peter Gabriel de So (Refuge) ou le Depeche Mode de Violator (Song Of I) pour une ode aux grands disques de pop progressive des années 1980. S’il n’abandonne pas les passages épiques qui lui sont chers (Detonation), Wilson démontre un art de la concision imparable et double-face : Permanating emprunte ainsi à ABBA et à !!! (Chk chk chk) pour plus de trois minutes festives quand Blank Tapes fait dans le Steven Wilson pur jus, délicate et mélancolique caresse, belle à pleurer.
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