Entre rage et je-m’en-foutisme, la rappeuse adoubée par Kanye West se pose en espoir de la pop moderne.
Réduire 070 Shake à son rôle de rappeuse serait une erreur. La jeune femme est également actrice et mannequin, et Kanye West ne s’y est pas trompé, qui n’a pas tardé à l’approcher via son label G.O.O.D. Music – à l’écoute de certains titres, dont Be Myself ou Trust Nobody, on ne peut que comprendre notre génie du XXIe siècle.
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Dans les chansons de la jeune Américaine originaire du New Jersey, on découvre une véritable voix, oscillant constamment entre je-m’en-foutisme défoncé et rage viscérale. Qu’elle lève un doigt d’honneur à la face de Donald Trump, qu’elle clame son envie d’être simplement elle-même ou qu’elle décrive ses soirées au nord-ouest des Etats-Unis, 070 Shake suinte la sincérité et (re)lève les foules.
Ce n’est pas un Paris abruti par le mois d’août qui nous fera dire le contraire, tant la foule qui s’était déplacée jusqu’à La Station s’est vue transportée par la chanteuse, qui grimpait sur les côtés de la scène avant d’arpenter le parquet comme une panthère en cage. Ne nous reste plus qu’à patienter quelques semaines encore jusqu’à la parution de The Yellow Girl, un premier album très attendu qu’elle définit déjà comme “un condensé de trucs archidifférents, mais quand même très proches. Enfin, vous verrez bien.” Xavier Ridel
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