Cette semaine, le cool est dans une expo photo sur les Selk’nam, des baskets, sur une serviette ou chez les Filles à papa.
chez les Selk’nam de Patagonie
Il vous reste encore une dizaine de jours pour découvrir le stimulant cru 2015 des Rencontres photographiques d’Arles. Après un déjeuner à L’Ouvre-Boîte, ne manquez pas cette exposition de Martin Gusinde, missionnaire allemand qui a photographié au début du XXe siècle les rites de passage de plusieurs tribus indiennes de la Terre de Feu, en voix d’extinction, dont les Selk’nam. Fascinante, performative et visuellement toujours très contemporaine (on pense à Leigh Bowery), leur mythologie se nourrissait de masques, de peintures corporelles et d’une foule d’esprits aux rôles définis – un personnage cornu devant terroriser les femmes, un monstre mi-homme, mi-femme marchant à reculons ou, comme ci-contre, Ulen, bouffon à rayures.
Rencontres d’Arles jusqu’au 20 septembre
rencontres-arles.com
L’Ouvre-Boîte 22, rue du Cloître, Arles
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dans cette paire de baskets
Résolution de rentrée : on arrête les Stan Smith et autres Huarache qui saturent l’œil et le marché et on opte pour un peu de pureté et de minimalisme suédois en jetant par exemple son dévolu sur ce modèle montant et en cuir nubuck Odyssey de la marque Eytys.
eytys.com
allongé sur cette serviette
Créer des accessoires de haute qualité qui expriment, via leurs couleurs, émotions et motifs, l’époque contemporaine : tel est le credo de Zuzunaga, une boîte de design basée à Berlin et Barcelone. Parmi ses dadas : le pixel et l’esthétique numérique, qu’elle décline par exemple sur de très classes serviettes de plage.
zuzunaga.com
dans la mode contra-sexuelle
Basées à Liège depuis 2009, les Filles à papa distillent cette saison une image rock, instinctive et un poil agressive, qui s’amuse à montrer de nouvelles zones d’érotisme en découvrant la peau là où ne s’y attend pas (un jean déchiré, un pull ajouré) : une mode contra-sexuelle, en somme.
fillesapapa.com
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